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Le régime cétogène contre la dépression

Je vous avertis: je me lance dans un sujet où la recherche n’est techniquement pas très avancée. Dans le fond, les liens entre l’alimentation cétogène et les troubles de l’humeur (dépression, anxiété, etc) n’ont pas encore vraiment été investigués. Néanmoins, TOUS les gens que je rencontre et qui ont fait l’expérience du régime cétogène semblent unanimes: cela change radicalement quelque chose du point de vue de l’humeur, de l’état, des émotions… Et du coup j’ai eu envie de creuser le sujet!

 

Avant même de considérer l’éventualité que le régime cétogène puisse être une réponse aux troubles de l’humeur, il faut se poser une autre question:

Est-ce que la nourriture peut être une cause de dépression ? Et de manière plus générale: est-ce que l’alimentation peut réellement influencer notre humeur ?

Prenons un exemple tout simple. Ce n’est plus un secret pour personne: il y a un lien extrêmement fort entre l’intestin et le cerveau. De plus en plus d’études, reportages, livres, mettent en lumière l’influence du microbiote sur l’ensemble de notre organisme. L’intestin et le cerveau communiquent en permanence via le nerf vagal, et nos bactéries. Il y a donc fort à parier que la nourriture qui passe dans l’intestin et nourrit nos bactéries impacte de facto le fonctionne du cerveau, l’humeur et les émotions…

LES CAUSES DE LA DÉPRESSION

Si on cherche du côté des facteurs physiques qui entraînent l’état de dépression, les crises d’anxiété ou autres troubles de l’humeur, on retombe souvent sur:

  • dérèglement de la sérotonine
  • dénutrition du cerveau
  • dysfonctionnement du foie

LA SÉROTONINE

Une des première cause de dépression, c’est un taux de sérotonine trop bas.

Et 80 à 90% de la sérotonine que nous produisons est fabriquée…. dans les intestins! C’est pour ça que la qualité de l’intestin, la qualité du microbiote, et a fortiori ce que nous mangeons, a autant d’importance. Si les bonnes bactéries ne sont pas nourries comme il faut, si les mauvaises bactéries sont en surnombre et grossissent grâce à une abondance de sucre, si l’intestin est poreux… la production de sérotonine est mise à mal.
La sérotonine, on la connaît souvent sous l’étiquette d’hormone du bonheur, mais elle est bien plus que ça. Elle contrôle l’appétit, les hormones, le sommeil, l’humeur, et l’agressivité! Elle affecte même notre personnalité. C’est le meilleur anti-dépresseur qui soit: et la bonne nouvelle, c’est qu’on la fabrique nous-même; pas d’ordonnance, pas d’effets secondaires.

Maria Emerich l’explique super bien dans son dernier livre Keto: the complete guide to success. (j’ai adoré ce passage): c’est un véritable cercle vicieux. Un taux de sérotonine trop bas donne envie de manger des choses sucrées et des glucides, parce que l’insuline produite au moment de la consommation engendre un fort sentiment de gratification. Mais qui ne dure pas. Peu après avoir consommé du sucre, le taux de sérotonine est en chute libre. Du coup, on a envie de sucre, pour le faire remonter… Plus on mange de sucre, plus on génère d’inflammation dans l’intestin, et plus on fait baisser sa production naturelle de sérotonine… donc plus on a envie d’en consommer ! et les choses ne vont pas en s’améliorant.

sucre > gratification courte > chute de la sérotonine > envie de sucre !
sucre > inflammation intestin > chute de la sérotonine > envie de sucre !

En conclusion, plus on consomme du sucre… plus on a du mal à produire la sérotonine et stabiliser naturellement son humeur!

LE FOIE

Bon, le foie effectue la bagatelle de 400 fonctions dans notre organisme, je ne vais pas m’y atteler maintenant. On sait bien en régime cétogène que le foie contrôle notre efficacité à métaboliser les graisses. Ce qu’on sait moins en revanche, c’est qu’il contrôle également notre humeur.

Il faut bien comprendre que, même si le foie a la capacité de régénérer ses propres cellules, il n’est pas invincible. Quand le foie est trop encrassé, trop surchargé, il sature et ne fonctionne plus.

👉 Par exemple, quand le foie est surchargé de toxines et d’œstrogènes (dominance d’œstrogènes que le foie n’arrive plus à évacuer), il ne fonctionne plus. Du gras s’accumule, générant un dérèglement hormonal (encore plus d’œstrogène – entre autre). Ce contexte est déjà propice aux troubles de l’humeur, à l’anxiété, à la dépression. Et ça ne s’arrête pas là.

👉 Le foie dégrade des acides aminés à partir des protéines. Puis il les envoie dans le sang pour équilibrer les hormones. Chaque acide aminé joue des rôles distincts, mais prenons un exemple pour ce qui nous intéresse. Le L-tryptophane est un acide aminé précurseur de la sérotonine. Si le foie métabolise mal les protéines et le tryptophane, la production de sérotonine sera forcément impactée.

D’ailleurs en médecine chinoise, quand un patient est déprimé, la première chose que checke le praticien: c’est son foie! (d’ailleurs, si vous êtes déprimé, vous pouvez faire tester les enzymes de votre foie. Et il y a fort à parier qu’elles soient anormalement élevées).

LA DÉNUTRITION

Prenons un exemple facile: on entend toujours qu’il faut faire attention à ne pas consommer de cholestérol (hérésie sur laquelle je ne reviendrai pas ici, mais qui part d’un postulat complètement faux)(clairement le cholestérol que vous consommez n’a aucun lien avec le « mauvais » cholestérol que vous fabriquez)(si le sujet vous intéresse, je vous invite à consulter cet article sur le sujet).

En fait, la consommation de cholestérol a un impact direct sur la capacité de notre organisme à fabriquer ses hormones, notamment progestérone et testostérone. Et l’équilibre ultra fragile entre testostérone, œstrogène et progestérone impacte notre bien-être, et la stabilité de notre humeur. Si vous ne me croyez pas, mesdames, pensez à la phase de déprime qui peut arriver juste avant ou au début des règles ? C’est typiquement le résultat d’une chute de progestérone. Et ce n’est pas un phénomène NORMAL. C’est juste qu’on a l’habitude.

Donc clairement quand l’organisme est privé de certains nutriments essentiels, il n’est pas en mesure de générer le contexte favorable à la stabilité de l’humeur.

En outre, le cerveau humain est fait de plus de 60% de matières grasses. Quand on prive le cerveau de ces matières grasses (et en particulier du cholestérol), on augmente le risque de dépression de 300%! (🔬Voir Tolmunen et alia, 2004).

Pour compléter cela, j’ai trouvé un article assez intéressant sur le site Docteur Fitness, qui parle de 13 aliments efficaces contre le stress et la dépression: et bien devinez quoi, ce sont des aliments plutôt denses en nutriments, et qui sont quasiment tous des aliments que l’on consomme en régime cétogène !

STABILITÉ ÉMOTIONNELLE

Brûler du SUCRE ou BRÛLER du gras, a clairement des enjeux qui dépassent la gestion du poids et le métabolisme.

HYPO ET HYPER GLYCÉMIE

La chose la plus évidente à noter, et dont nous avons tous fait au moins une fois l’expérience, c’est que l’enchaînement de phases d’hyper et d’hypoglycémie affecte notre humeur. En hypoglycémie, on peut ressentir des phénomènes physiques désagréables, mais aussi émotionnels.

Certaines personnes sont agressives, d’autres déprimées, et d’autres anxieuses en hypoglycémie! Les femmes surtout, sont assez sensibles à ça, et regardez autour de vous, il y a beaucoup de femmes dont l’humeur bascule très rapidement lorsqu’elles commencent à avoir faim et qu’elles n’ont pas la possibilité de manger immédiatement.

Dans ce cas de figure, on constate facilement un lien fort entre la chimie interne post consommation de glucides et les émotions, l’état et l’humeur.

ADDICTION & HUMEUR

En mangeant beaucoup de glucides et de sucre quotidiennement et sur de longues périodes, notre cerveau développe une addiction aux glucides. On peut largement considérer cela comme une drogue. (plein d’études montrent que le sucre et certaines farines stimulent des récepteurs opiacée de la même manière que les drogues. Retrouvez plus d’informations là-dessus dans Why we get fat de Gary Taubes).

Se libérer d’une addiction permet justement d’avoir un plus grand contrôle sur notre humeur. On ne dépend plus de la source extérieure pour être dans un état x ou y (concentré, excité, enthousiaste, productif, etc.).

En régime cétogène du coup, vous faites coup double!
👉 La stabilité de la glycémie vous met à l’abri de variation d’humeur liées aux hyper et hypoglycémie.
👉 Et en plus vous êtes libéré des addictions aux glucides!

La combinaison des deux nous donne un plus grand contrôle sur nos états, une plus grande stabilité d’humeur. Et bonus, l’adaptation nous donne un meilleur focus, une meilleure concentration, et une plus grande énergie entre les repas. Et on peut conserver cet état et cette énergie même si l’on jeûne ou si le repas est repoussé.

 

Pour finir, j’ai lu dans The Keto Reset Diet de Mark Sisson, que simplement par la meilleure oxygénation et activité neuronale que produit l’adaptation, le régime cétogène réduisait l’anxiété de 30%. (mais aucune référence bibliographique pour approfondir).

L’EXPÉRIENCE DU RÉGIME CETOGENE

DU COTE DE LA RECHERCHE

La recherche du côté de la dépression, des troubles de l’humeur et de l’anxiété est plutôt limitée (sur les humains en tout cas).

Mais en tout cas on a déjà des études qui montrent que pas mal de troubles de type dépression sont liés à la résistance à l’insuline dans le cerveau, et donc à un dérèglement de la biochimie du cerveau (ça ressemble à ce qui se passe avec l’épilepsie, parkinson, etc). (Voir 🔬 Schwartz et alia (1987) et 🔬 Baxter et alia (1989)).

Et du coup l’adaptation, qui permet de fournir au cerveau des cétones comme carburant de remplacement, permet d’améliorer OU résoudre complètement les troubles de l’humeur.

DU COTE DE CHEZ VOUS

Et même si la recherche manque, vous, qui lisez ces lignes et qui avez fait ou faites en ce moment, l’expérience de l’adaptation, vous avez sûrement ressenti des choses similaires (if so, je vous invite vraiment à partager dans les commentaires).

Personnellement, j’ai toujours été une personne anxieuse mais je pensais que ça faisait partie de mon CARACTÈRE. Et surtout je pensais que c’était le monde extérieur qui me donnait matière à anxiété. Or ce n’était pas le cas, j’ai plutôt une vie cool qui ne me donne pas particulièrement matière à m’angoisser. Donc si j’étais anxieuse en PERMANENCE (et ce n’est pas une hyperbole), c’est moi qui cherchait des matières pour déporter mon anxiété, et non l’inverse.
Et puis ça s’est arrêté, presque du jour au lendemain.

Et si je dois m’expliquer sur mon expérience, je dirais plusieurs choses. Plusieurs éléments combinés ont créé chez un moi un terrain favorable à l’anxiété:

💀 la sous-nutrition : je jeûnais beaucoup tout en étant très glucogénique. En plus, j’avais éliminé toutes les matières grasses: manque de gras, manque de cholestérol, etc.
💀intestin hyper-poreux et candidose (petit rappel: la candidose, après avoir colonisé l’intestin, s’attaque aux cellules du système nerveux. Elle génère de l’anxiété et des pensées cycliques et incessante sur l’alimentation).
💀dérèglement hormonal lié à cette dénutrition,  mauvaise production de sérotonine (intestins poreux, microbiote déglingué).
💀fatigue et déprime liées au manque d’énergie (sous alimentation, régime hypocalorique, dénutrition)

Avec l’alimentation cétogène et l’adaptation, beaucoup de choses sont rentrées dans l’ordre:
🎁 rétablissement de l’équilibre hormonal: règles redevenant régulières, plus de syndrome prémenstruel, disparation de la dominance d’œstrogène
🎁apport en acides gras et cholestérol 👉 meilleure nutrition du cerveau et de l’organisme en général
🎁 disparition de la candidose, rétablissement de l’intégrité de l’intestin 👉 meilleure production de sérotonine
🎁 apport énergétique constant (matières grasses): plus de fatigue, moins de déprime, plus d’énergie vitale

Même si les études manquent, quasiment la totalité des gens avec qui j’en parle me font le même retour: je me sens mieux, mon humeur est plus stable, j’ai de l’énergie, je revis!
Je crois que ces témoignages sont vraiment précieux pour la suite, ils vont marquer un pas dans l’histoire de cette alimentation: n’hésitez pas donc, si vous voulez partager, c’est important:

much much love ♥


SOURCES

🔬Tolmunen, Hintikka, Ruusunen, Voutilainen, Tnasnkanen, Valkonen, Viinamaki et alia. « Dietary Folate and the Risk of Depression, in Finnish Middle-Aged Men: A prospective Follow-Up study » Psychotherapy and Pschosomatics 73, no 6 (2004); 334-339, www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15479987.

🔬Baxter, Schwartz, Phelps, Mazziotta, Guze, Selin, « Reduction of prefrontal cortex glucose metabolism common to three types of depression » Archives of General Pshychiatry 46, no. 3 (1989): 243-50.

🔬Schwartz, Baxter, Mazziotta, Gerner, Phelps. « The differential diagnosis of depression: relevance of positron emission tomography studies of cerebral glucose metabolisme to the bipolar-unipolar dichotomy. » JAMA 258, no.10.1016/s0140-6736(02)07284-7.

20 commentaires sur le post “Le régime cétogène contre la dépression

  1. Merci pour cet article! Je ne manquerai pas de le partager avec une amie qui débute en céto. Mon expérience après 4 mois de cétogène est évidente sur l’humeur qui est plus stable, même si moins excité (mes amis me trouvent triste… 🤔). Ceci dit c’est du côté de l’anxiété que je trouve l’amélioration : je ne me préoccupe plus pendant des heures de tout les trucs à faire et à venir; pour d’autres situations de ma vie je me dit « on va voir… ». Peut-être je suis un peu moins joyeuse et je me suis demandé si c’était du à mon alimentation. La question est encore sans réponse. Niveau enrgie c’est pas encore ça… je continue à avoir du mal à faire des efforts, d’ailleurs je fesais presque tous les jours une petite séance de 20 min d’exercices de tonification mais j’ai abandonné… et j’ai repris ce matin, on va voir… Ma faim est totalement sous contrôle, donc ma glycémie est stable et mon niveau de cétones est assez constante (2-2,5) même avec 6 semaines de vacance et quelques exceptions.
    Voilà pour mon témoignage. J’espère sentir un jour l’énergie dont tout le monde parle …
    Merci encore

    • Florence le a dit:

      Merci pour cet article très clair et documenté. J’ai démarré à la mi-juillet et même si la perte de poids n’est pas vraiment évidente pour l’instant j’ai baissé ma glycémie à jeun de 1 g 10 à 0 94, et les bandelettes montrent de la production de corps cétoniques. C’est intéressant de lire ça car je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus, mais je me sens plus libre dans ma tête…. c’est difficile a expliquer…. mais après la lecture ça me paraît assez lumineux. Même si je n’ai pas vraiment maigri j’ai le sentiment d’une meilleure image corporelle, moins de pensées anxiogènes qui tournicotent, moins énervée aussi. Il ne reste plus qu’à attendre que la perte de poids se déclenche réellement( cela m’a permis de découvrir une résistance à l’insuline donc c’est double bénéfice!).

      • superketo le a dit:

        Hello Florence, merci beaucoup pour ton retour! Je suis assez d’accord avec toi c’est compliqué de mettre des mots sur ces sensations qui sont fines et qui sont nouvelles. Ce sont des ressentis qui ne sont pas si faciles à saisir et articuler et pourtant ils sont là!
        Je suis contente pour toi en cas! et merci! ♥♥♥

    • superketo le a dit:

      je vois ce que tu veux dire, mais en fait c’est comme une impression d’avoir plus de recul, et du coup, moins de haut et bas. moins d’excitation forte et moins de tristesse forte, moins d’anxiété forte… je me suis jamais sentie plus triste, mais en tout cas plus stable et avec plus de recul sur mes émotions!
      merci pour ton partage en tout cas! ♥♥♥

  2. LesBouclesd'OreillesNeServentàRien le a dit:

    Le régime cétogène prend tellement le contre-pied de l’alimentation moyenne habituelle (qui consiste en gros à se nourrir d’une palette plutôt large d’aliments -ce qui est une hérésie car la nourriture est rare dans la nature- et à dont les glucides trônent au sommet de la pyramide), que je ne vois pas pourquoi il n’agirait pas contre la dépression.

    En fait les glucides, c’est du plaisir à court terme.Puis, rapidement, l’effet euphorique retombe pour laisser place à la face obscure : sensation de faim, hypoglycémie, irritabilité, dépression… La personne va donc recommencer à consommer des glucides pour mettre un terme à ces effets pénalisants mais elle ne fera que réalimenter le cycle sans fin des glucides et leurs méfaits.Jusqu’au jour ou ça ne sera pas seulement de l’hypo, mais du diabète 2, diabète 3- Alzheimer…

    Je suis bien content d’être sorti de cette spirale glucidique (et encore, moi c’était surtout des fruits / légumes crus et presque jamais de tubercules / légumineuses/ céréales ) mais même eux, je suis content de les avoir largué aux oubliettes.

    Je ne serai pas étonné que la diète carnivore crue ait les même effets que la keto pour prendre à contre-pied la dépression post-glucidique.

    Ne pas négliger non plus l’importance de l’activité physique journalière pour dominer les effets dépressifs.

    • superketo le a dit:

      bon alors déjà je suis obligée de dire: très beau pseudo^^
      Mais ça m’interpelle ce que tu dis sur le carnivore cru. Je suis toujours en train de réfléchir à l’essayer. Au moins par curiosité intellectuelle, mais je ne trouve pas la documentation que je voudrais pour le faire d’une façon optimale. Tu as essayé? tu as un retour à faire ?

      • LesBouclesd'OreillesNeServentàRien le a dit:

        Bonjour, ah oui le pseudo…il m’est venu tellement comme une évidence que je ne saurais même pas expliquer son origine !

        Concernant le carnivore cru : déjà, je pense qu’en fait, je devrais l’appeler carnivore majoritairement cru.Parce que faut pas déconner, pour la majorité des gens, c’est quand même éprouvant.Donc 75 % de cru, c’est déjà bien.

        Ensuite, pour quelqu’un comme vous qui maîtrisez la keto sur le bout des doigts, vous familiariser avec le carni ne devrait pas être compliqué.En gros, ce sont des choses que vous savez probablement déjà : ne pas avoir peur des coupes grasses en viande rouge ; négliger ou réduire à portion congrue les coupes maigres ; des abats de temps à autre.

        Moi je fais la diète carnivore à dominante crue à titre expérimental depuis ce 31/08, c’est donc récent.Objectif jusqu’au 30/09, puis bilan.

        Pour information, je suis un homme.Il y a donc des choses spécifiques aux femmes que j’ignore peut-être, mais d’après les témoignages, c’est une diète unisexe.Étant habitué au keto qui me satisfait, la transition n’est pas (trop) violente.Je suppose qu’il en est de même pour toutes les personnes étant habitués / adaptés au keto.

        Il faut lire les sites / blogs anglo-saxons.C’est comme la keto en fait : ils ont souvent les meilleures recommandations à fournir.

  3. Céline C le a dit:

    Bonjour à vous, coucou Johanne, je profite de ton post pour donner mon avis, et parler de mon parcours.
    En ce moment, la nutrition me passionne, depuis le début de ma diete ceto, il y a environ 1 an.
    Et je ne cesse depuis de lire des bouquins sur l’alimentation : parfois ils se contredisent, souvent ils se rejoignent, et ce qui me semble évident, c’est que 2 personnes ne réagiront pas de façon identique à un même type d’alimentation.

    Il y a aussi, comme tu en parles ailleurs Johanne, l’importance du sommeil (d’ailleurs, quand j’en manque, une faim d’ogre m’assaille !), du stress, mais aussi des facteurs génétiques et épigénétiques ( sujet passionnant ! L’alimentation y a un impact d’ailleurs, ouf), du microbiote, et du manque de nutriments dans nos aliments actuels ( parce que même en bio, des légumes qui attendent depuis qq jours dans leur cagette, n’ont plus grand chose à nous apporter).
    Lorsque tu lis les témoignages des « ketoers » sur Reddit ( oui, c’ est un gros forum avec plein de thématiques… ça m’a beaucoup apporté au début de ma diete, ce soutien à distance, même si on peut y lire de belles affirmations sans fondement… du bullshit, quoi !), et bien ces témoignages, concernant l’humeur, sont loin d’être unanimes, on retrouve toute une palette d’expériences et de résultats différents à plus ou moins long terme.
    Il faut dire qu’entre un lazyKeto qui mange plein de viande, fromage et qq légumes pour décorer, et ceux qui essayent de manger à la « superketo », il y a un monde.

    Pour ma part, j’expérimente, j’ajuste, et comme je suis suivie par une super médecin fonctionnelle pour les bilans d’intestin et de sang, et bien ça me met un cadre et m’évite de tomber dans des trucs extrêmes.
    Au bout d’un an, j’ai lâché la course au moins de glucides possibles. À vrai dire, je ne mesure ni ma glycémie, ni mes cétones, et ai arrêté de traquer mes macros avec Cronometer ( super appli pour démarrer d’aillEurs!).
    Depuis cet été, je mange autant de légumes tout frais que je veux. J’ai aussi goûté à plusieurs fruits, modérément sinon ça m’ouvre trop l’appétit.
    C’est en été que nos ancêtres s’engraissaient avec le fructose, et bien je confirme, si on ne fait pas gaffe ça se voit vite !
    En vacances au Québec, c’était la galère : trouver du frais, du bio, de la viande sans hormones dedans, c’était compliqué. J’étais super fatiguée. Ça s’est réglé dès mon retour…
    Je suis très stable au niveau du poids, malgré mon passage à un truc plus LOwCarb.
    Ah oui parce que je dois quand même surveiller mon high fat ! Ma 2e prise de sang 9 mois après le début de la diete a montré une hausse de 60% de mon taux de cholestérol total ( il était déjà élevé avant) et surtout un moins bon ratio Hdl/cholestéroltotal. J’ ai beau avoir lu tout un tas de trucs au sujet du cholestérol, et être convaincue qu’il peut être notre ami, ça m’a quand même un peu calmée sur le beurre …
    J’oubliais de préciser que j’ai trouvé un outil me permettant d’être en mode brûle graisse une partie de la journée : le jeûne intermittent (16h/8h ou 17/7 en général). C’est sûrement grâce à lui que je ne grossis pas. En plus, je ressens réellement le regain d’énergie et la sensation plus rapide de satiété. C’ est un bon complément du mode « cétogène », et du lowcarb, qui rendent en fait le jeûne plus facile.
    Quand à la dépression sévère qui m’a amenée à ces expérimentations, elle me laisse de plus en plus longtemps tranquille.
    Ce qui m’a le plus apporté, c’ est :

    -réguler mon intestin ( là, les debuts en ceto ont été top !! Ensuite de moins en moins… d’où mes autres expérimentations),
    -complémenter grâce à l’aide du médecin (vit D3, magnésium, zinc, vitamine c, glutamine, curcuma … maintenant je diminue les dosages car … ça coûte une blinde !),
    -le jeûne intermittent.
    -Et pratiquer la méthode TIPI pour gérer l’émotionnel ( c’est court, rapide, gratuit et génial !)

    Pour être concrète, en ce moment, je mange : des oeufs, de la viande et du poisson ( pas trop), des légumes d’été à volonté, sous toutes les formes, même les tomates, des amandes trempées puis séchées, du chocolat noir 99% ( beaucoup trop !) huile d’olive, beurre, purée/huile de coco, du fromage au lait cru parfois, du kombucha pas sucré.
    Ça a l’air de bien m’aller ! Cet hiver ce sera sans doute naturellement plus faible en glucides, mais je ne m’interdis pas d’autres approches, comme par exemple celle préconisée par la fondation W.A.Price. Je viens de commencer son bouquin c’etait un dentiste du début XXe, qui a fait le tour du monde pour constater les dégâts de la nourriture industrielle à ses débuts, sur la dentition mais aussi sur la santé physique et psychique. Ça a l’a édifiant !!
    Allez, j’arrête là le roman … mais cela faisait un moment que j’avais envie de partager avec toi Johanne sur le sujet. 😘

    • superketo le a dit:

      Hello Céline! Merci pour ton partage c’est cool! 🙏🙏🙏
      Je pense que toi tu vis bien avec le jeûne intermittent justemnet parce que ton métabolisme et tes efforts t’ont permis de t’adapter et t’ont permis d’avoir une bonne flexibilité métabolique! Mais voilà, je pense qu’il faut faire attention en général et pas en abuser non plus, surtout les femmes… les hormones sont plus sensibles à ce genre de restriction!
      En tout cas c’est cool, je suis contente pour toi et je suis contente que tu trouves ton rythme! ça me fait super plaisir ♥♥♥

      • Céline C le a dit:

        Roooo Johanne, je n’avais pas lu ta réponse ! Désolée … le jeûne intermittent du matin est devenu une habitude, mais je m’aperçois que quand je veux étendre le jeûne et diminuer les plages d’alimentation, eh ben c’est pas forcément super ensuite.
        Et je n’ai pas creusé le sujet pour le coup, mais oui, ce sont surtout des hommes qui ne mangent qu’un repas par jour (OMAD).
        Là je revenais à ton site parce que j’ai fait la *****rie de négliger de saler mes aliments depuis quelques temps ( j’ai oublié en fait) tout en menant une vie bien intensive physiquement et nerveusement … et ben je me suis retrouvée avec épuisement, vertiges bien cotons, crise d’angoisse… bref, que du plaisir. Et je ne fais le lien que maintenant… Tout ça pour dire comme tu le rappelles souvent, qu’en low carb ou ceto, c’est du bon sel obligatoire à chaque repas et pas juste pour faire joli.
        De belles pensées à toi l’aventurière généreuse 🥰

  4. Céline C le a dit:

    … tiens une question que tu as peut-être déjà étudiée : que penses-tu des douches froides ? J’ai lu un peu sur le sujet, c’est censé être anti-inflammatoire, facteur de croissance neuronale, anti-dépresseur… mais j’ai aussi l’impression que c’est utilisé davantage par les hommes, peut-être à cause de l’impact hormonal ? Si tu as des pistes …

    • superketo le a dit:

      Alors moi je suis grande fan, et tu vois je ne savais pas ça mais j’avais remarqué que sur moi ça me fait un effet de malade: ,’ai l’impression qu’on me donne de la drogue. D’ailleurs dans une vidéo j’avais même dit comme ça: « je n’ai jamais pris d’anti-dépresseurs mais je suis quasiment sûre que c’est ça l’effet que ça fait! »
      et surtout, ça stimule tout le système mitochondrial donc c’est le top!! moi j’en prends une tous les matins, je l’ai fait tout l’hiver et j’adore!

      • Céline C le a dit:

        Ah super ! Alors c’est effectivement la bonne route, mais à suivre avec précaution pour moi, je me demande si ça n’augmente pas mon cortisol de façon trop importante ( mais 10 degrés c’est pt un peu froid). Merci en tout cas, encore une fois !

  5. ANGELIQUE BOISSERE le a dit:

    Merci merci beaucoup pour cet article !

  6. Linda le a dit:

    Hello Johanne! Merci pour cet article. Là je suis à 1 mois de céto et jeûne intermittent 16/8 et parfois +. Je ressens des sauts d’humeur qui m’énervent lol. Je suis méchante et j’en arrive à détester tous les gens qui m’entourent mais je le cache bien sûr car sinon ça leur ferait trop de peine. Alors qu’en vrai je suis hyper gentille loool mais là avec mon changement alimentaire, je suis méchante (dans mes pensées). Je mange 2 repas par jour entre 13h et 21h. Je prends de la spiruline et du magnésium tous les jours durant mon 1er repas. Je me complémente aussi en vitamine D3. Je fais le jeûne intermittent pour booster ma perte de poids (j’ai un IMC en obésité modérée : 96kg pour 1.65m) et aussi parce que je n’ai pas faim quand je me lève le matin. J’étais une grande accro au sucre et là ça va mieux. Quand j’ai envie de sucre je me fais des crèmes ou gâteaux céto avec de l’erythritol et ça me convient très bien. Mes sauts d’humeur sont dûs au changement alimentaire, j’espère que ça va vite passer car je n’aime pas être méchante et désagréable. Que me conseilles tu pour résoudre ce problème? Est-ce que je dois prendre du zinc? Faire au moins 3 séances de sport par semaine?
    Merci d’avance pour ton aide précieuse!

    • superketo le a dit:

      Bonjour Linda,
      Je vais te donner mon avis puisque tu me le demandes, même si je ne connais que très peu de choses sur toi et même si je me doute que ce que je vais te dire ne va pas te plaire.

      – je soupçonne que ta glycémie est déréglée, instable (car tu jeûnes beaucoup trop, et en plus en pleine phase d’adaptation!!!) et que tes sautes d’humeur et ton agressivité sont dûes à cette glycémie instable. Il faudrait que tu puisses me donner ta glycémie moyenne le matin à jeûn, mais également que tu saches si elle varie beaucoup au cours de la journée et notamment après les repas. Jeûner dans le premier mois de l’adaptation me semble hélas, tout sauf une bonne idée, et c’est en partie pour ça que je le déconseille.
      – si tu veux continuer cette diète, je t’invite vraiment à suivre tes taux sanguins de glycémie et cétonémie pour savoir où tu vas et cadrer les choses. J’ai beaucoup d’articles sur mon site qui parlent de ça car je pense que c’est capital, au moins les 6 premiers mois!
      – je pense aussi que tu aurais besoin de booster ta dopamine et ta sérotonine: je suis prête à parier que tu passes moins de 2h30-3H dehors par jour… j’ai bon??

  7. Fée clochette le a dit:

    Merci pour cet article !
    J’ai une longue histoire avec la dépression (la première à 9 ans, la dernière s’est finie il y a 2 mois à peine, avec mon retour en cétose). Avec le recul, les pires dépressions ont toujours été dans les phases d’alimentation plus végétale et glucidique.
    En cétose, j’ai beaucoup plus de facilité à prendre du recul face aux événements difficiles, je tolère mieux le manque de sommeil quand il est inévitable, tous ce que je perçois l’est avec plus de joie. Les couleurs sont plus vives, les sons plus beaux, les goûts plus intenses et bons, de même pour les odeurs… c’est vraiment fou ! C’est pas juste le brain-fog qui disparait pour moi, mais aussi le « sense-fog ». Génial !

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