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Nos ancêtres ne prenaient pas de compléments alimentaires…

Cette objection, vous vous l’êtes certainement déjà faite, on vous l’a déjà faite, et finalement, vous ne savez plus quoi en penser. 

C’est vrai, par l’application de l’alimentation cétogène, et de certains éléments de mode de vie, nous essayons de retrouver le métabolisme optimal de nos ancêtres. C’est une excellente chose, mais qui soulève des questions:
👉 est-ce possible de tout transposer ?
👉 et si eux n’avaient pas besoin de compléments alimentaires,  pourquoi nous, nous devrions en prendre ?

En ce qui me concerne, j’estime que certains compléments  sont indispensables garder le métabolisme efficace en diète cétogène:

     

 

 

 

LES MINÉRAUX

Nos ancêtres ne prenaient pas de minéraux, mais leur apport nutritionnel ainsi que leurs besoins étaient différents des nôtres aujourd’hui, pour des raisons contextuelles:

CE QU’ILS FAISAIENT

  • les sols étaient riches en minéraux, rendant tout ce qui y pousse, et tout ce qui s’en nourrissait, proportionnellement plus dense. Aujourd’hui, nos sols sont appauvris, notamment en magnésium, qui est la plus importante des carences.
  • ils buvaient de l’eau des rivières, ayant circulé sur la roche, chargée en minéraux, et surtout chargée électriquement d’ions négatifs, essentiels à l’équilibre de nos ions et à la qualité d’hydratation. (L’eau que nous buvons aujourd’hui, en bouteille ou au robinet a totalement perdu sa charge électrique négative.)
  • la protéine était conservée dans du gras et du sel (cf le fameux pemican !!). Nous ne faisons plus ça, c’est pourquoi nous ne comprenons plus pourquoi nous avons besoin d’en prendre en plus!
  • ils consommaient plus d’abats, qui sont les parties les plus denses en micronutriments, les plus riches en minéraux. Et on peut supposer que ces abats étaient autrement plus riches qu’ils ne le sont aujourd’hui.

CE QU’ILS NE FAISAIENT PAS

  • ils n’étaient pas constamment exposés aux EMF et aux lumières bleues

Nous sous-estimons énormément ce facteur, car nous avons du mal à le QUANTIFIER. Mais notre exposition constante à des appareils émettant des fréquences très élevées (wifi, 3-4-5G, ordinateurs, tablettes téléphones, micro-ondes, bracelets connectés, oura ring, capteur freestyle libre, etc) induit de la déshydratation, de la déminéralisation et de l’inflammation.
L’exposition à ces ondes nous « vole » des ions négatifs, entraînant ainsi une accumulation d’ions positifs, de l’inflammation, et un moins bon fonctionnement mitochondrial.

Alors, pour compenser et pour maintenir notre hydratation, nous sommes obligés de boire plus, et d’ajouter dans notre eau des minéraux, parfois du sel, parfois de l’eau de Quinton, et de travailler à lui rendre sa charge négative.

  • ils n’avaient pas les intestins poreux

Aujourd’hui nous sommes nombreux à avoir des degrés plus ou moins graves de porosité intestinale. Cette porosité de la muqueuse nous empêche de retenir correctement les minéraux et nutriments contenus dans notre alimentation, nous obligeant parfois à nous supplémenter, au moins de manière temporaire.

  • ils n’étaient pas coupés de l’énergie electro magnétique de la terre:
Mise à la terre

credit photo: Noemie Allardet

Parce qu’ils marchaient pieds nus, ils pratiquaient sans le savoir ce que nous appelons aujourd’hui la « mise à la terre » (earthing / grounding). Ils étaient en contact direct avec l’énergie électro magnétique émanant de la terre: c’est une autre façon de récupérer des ions négatifs, d’équilibrer cette balance d’ions négatifs et positifs, et de calmer l’inflammation.

LE COLLAGÈNE

Le collagène est une protéine très abondante dans le corps, et qui constitue une énorme partie de nos tissus: la peau, la paroi de certains organes, les tendons, le cartilage, les cheveux, les ongles, et j’en passe. Nous en avons besoin pour maintenir l’ensemble de ces tissus en bon état de fonctionnement.

CE QU’ILS FAISAIENT

  • nos ancêtres consommaient naturellement du collagène

Loin de manger comme nous aujourd’hui sur les muscles ou les parties maigres de la viande, nos premiers ancêtres étaient surtout des charognards. Ils mangeaient sur une proie déjà attaquée par un prédateur, les parties restantes: des articulations, des pates, des tendons, les pieds, etc. Et ces parties étaient très riches en collagène!

Plus récemment, nos grands-parents ou arrières grands parents, pour qui les protéines n’étaient pas toujours abondantes, mangeaient les animaux de la tête au pied! On mangeait toutes les parties de la poule ou du cochon, et avec les os de la carcasse, on faisait du bouillon d’os (qui lui aussi, est riche en collagène).

  • ils se reposaient

Contrairement à nous, qui menons des vies extrêmement stressantes, nos ancêtres savaient se reposer et compenser leur stress. Leur sommeil était de meilleur qualité, et les épisodes de stress étaient ponctuels, compensés par du repos. A l’inverse, nos modes de vie, stressants et inflammatoires génèrent une usure prématurée du collagene (ainsi que d’autres tissus). Nous sommes plus souvent cataboliques, et avons du mal à réparer nos tissus et nos organes la nuit, car notre qualité de sommeil est médiocre.

CE QU’ILS NE FAISAIENT PAS

  • ils ne détruisaient pas constamment leur collagène

Parce que nos modes de vie sont très inflammatoires, nous utilisons plus de notre « capital collagène » que nos ancêtres.
Nous sommes plus souvent cataboliques: diète cétogène trop basse en gras & néoglucogense trop fréquente poussent notre corps a transformer les acides aminés (prioritairement le collagène), pour produire à nouveau du sucre! (La glycémie augmente, mais comme vous le voyez, ce n’est pas le seul inconvénient).

  • ils n’avaient pas les intestins poreux

collagene incacao diete cetogeneAujourd’hui, nous fumons, nous buvons de l’alcool et du café, nous nous bourrons d’advil et autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, d’antibiotiques, nous mangeons des aliments agressifs pour l’intestin, nous avons de la candidose, de l’intolérance à l’histamine… autant de facteurs qui fragilisent notre paroi intestinale, la rende poreuse, nous obligeant alors, pour la renforcer, à utiliser du collagène en complément alimentaire.

 

LA VITAMINE D

VITAMINE D NUTRI&CO

CE QU’ILS FAISAIENT

  • ils passaient la majeure partie de la journée dehors

groundingCe temps passé à l’extérieur leur permettait de synthétiser, au contact du soleil, de larges quantité de vitamine D, et même de constituer des réserves suffisantes pour passer les périodes de l’années où les UVB n’étaient pas présentes.

On peut difficilement argumenter contre ça. La moyenne du temps passé dehors en Occident est de 2h30 par jour (réfléchissez-y, il a de fortes chances que vous soyez en dessous). Nous ne sortons pas forcément au moment où les UVB sont présentes, d’autant que celles-ci ne sont pas présentes toute l’année!

  • ils voyaient le lever de soleil: 

Comme je vous l’explique dans cette vidéo, les fréquences de lumières du lever du soleil conditionnent la capacité du corps à synthétiser correctement la vitamine D plus tard dans la journée, à l’apparition des premières UVB!

  • ils s’adaptaient au froid

Certains de nos ancêtres vivaient dans des parties du globes où les UVB étaient peu présentes. Mais parce que l’organisme est bien fait, c’étaient aussi les parties du globe où il faisait FROID. L’adaptation au froid est un moyen d’optimisation hormonale : grâce à cette adaptation, le corps peut utiliser une bien moindre quantité d’hormone pour accomplir un même résultat, permettant ainsi « d’économiser » l’hormone lorsque celle-ci se fait rare.

Mais aujourd’hui, nous vivons dans des environnements surchauffés (vraiment: même les sièges des télésièges au ski sont chauffés maintenant!!) qui ne nous permettent plus de faire l’expérience du froid.

CE QU’ILS NE FAISAIENT PAS

  • ils ne portaient pas de lunettes de soleil
  • ils ne portaient pas de maquillage, fond de teint ou protection solaire
  • ils ne portaient pas autant d’habits
  • ils ne vivaient pas constamment à l’intérieur sous des éclairages artificiels

Les protections solaires, les lunettes ou les habits bloquent la capacité du corps a synthétiser correctement la vitamine D sur la peau. Du coup, même si nous sommes effectivement dehors au moment des UVB, le résultat en terme de vitamine D est minime voire nul.

Si l’on ne s’efforce pas d’optimiser notre temps dehors et notre relation à la lumière pour produire correctement la vitamine D, on se retrouve alors contraint de la consommer en complément alimentaire.

👉 Je vous conseille de faire tester votre taux de vitamine D aux équinoxes de l’année, un bon moment pour évaluer ce que votre corps est capable de produire avec vos conditions données.

VITAMINE D NUTRI&CO👉 S’il vous en faut d’avantage vous pouvez bien sûr aussi l’acheter sur le site.

 

UN MOT DE CONCLUSION

Chacun est responsable d’évaluer si son mode de vie, son état de santé global ou les changements qu’il veut faire lui permettent de se dispenser de compléments alimentaires.

Si vous n’êtes pas carencé en vitamine D: pourquoi en prendre ?
Si votre métabolisme est en feu, que vos mitochondries travaillent à balle, que votre qualité d’hydratation est au top: pourquoi vouloir en faire plus ?
Il nous appartient en propre d’évaluer quelles sont nos difficultés, nos besoins, et si les compléments peuvent nous aider sur ce point.

Mon dernier mot est pour tous ceux qui se pensent plus intelligents que les autres, et prennent un petit air goguenard pour venir vous dire: mais si ta diète était si bien que ça, tu n’aurais pas besoin de compléments alimentaires.

A ceux-là je réponds facilement qu’en diète occidentale, ils ont plus que quiconque besoin des compléments, rien que pour limiter les dégâts causés par leur consommation de glucides sur l’ensemble du système digestif. Ils ont besoin de statines pour gérer leur cholesterol, d’advil pour calmer leurs douleurs, et d’un miracle pour faire baisser leurs triglycérides… Je n’ai donc rien à ajouter.

#mercibisou

5 commentaires sur le post “Nos ancêtres ne prenaient pas de compléments alimentaires…

  1. Elise le a dit:

    Sujet très très intéressant (qui, comme tu le remarques, me tient éveillée jusqu’à des heures peu recommandables… 😅 Si je fais quelques infidélités au Keto en ce moment, ce n’est que pour mieux y revenir d’ici peu. promis ! ).
    On me le fait souvent cette invective lorsque je gobe mes 4/5 pilules bleues de magnesium. « Tu as besoin de tant de magnésium !? Tu es sûr que si tu mangeais de tout tu n’aurais pas autant besoin de compléments alimentaires ? » ect…
    …C’est là qu’interviennent généralement mes explications détaillées. Et les plus chanceux (ou courageux) ont le droit aux mimes des particules A et B de cholestérol. Bref. Une fois de plus, tu ajoutes avec cet article très bien construit une corde supplémentaire à notre arc. Celui qui nous permet d’argumenter sur les bienfaits de cette diète lorsqu’on la pratique de manière informée !

    • superketo le a dit:

      Alors, sans faire étalage de quelconque don de clairvoyance, j’avais quand même anticipé que les jours/semaines à venir ne soient pas totalement dénués de perturbations sur les routines…

    • superketo le a dit:

      non mais c’est exactement ça qui m’a enragée à écrire cet article ! Bon, c’est vrai que déjà on me pose souvent la question en coaching ou en commentaire, comme une vraie question. Mais le plus insupportable c’est les gens qui prennent un air condescendant pour te dire que ta diète est « déséquilibrée », en s’appuyant sur le fait que tu te supplémentes en magnésium! Mais excusez-moi d’être consciente de mes faiblesses ! Pardon d’être réaliste sur l’état de santé de mes intestins! Et surtout toutes mes excuses pour être en meilleure santé que vous avec vos corps de lâches!

      • Elise le a dit:

        Je me demande quand même s’il y a un moyen, dans l’absolu, de « remineraliser » nos sols par exemple ? J’imagine qu’il faudrait arrêter, toute affaire cessante, d’utiliser engrais et autres pesticides, et réduire drastiquement les productions pour laisser aux sols le temps de retrouver leur richesse … bref, revenir à de l’artisanal. Autrement dit: utopie quand tu nous tiens…
        Je trouve même ça fou d’en être arrivés à trouver un terme comme « earthing » (qui sonne, on ne va pas se mentir, très fancy) à une chose aussi simple, naturelle et inée que d’être en contact avec la terre sur laquelle nous vivons…

  2. Hello Johanne, Quel article !!!

    Il est vrai que c’est une drôle d’objection que je m’étais posé à un moment ! De nos jours, tout est carencé, c’est un fait. Et beaucoup de gens ne s’en rendent pas compte, et se complaisent dans leurs pathologies ou autres maux en disant que c’est normal, c’est l’âge, etc. Que beaucoup de médecins ne voient pas plus loin que leur cours à la fac et restent sur leurs protocoles de traitement sans voir si en complément autre chose pourrait fonctionner en plus. C’est bien dommage ! Or, maintenant, il y a d’autres chemins, d’autres solutions, seulement cela ne plait pas. Car c’est un changement complet qui dit que nous sommes fous d’adopter un autre mode de vie ; un mode de vie plus « simple » et adapté pour nos corps. Et cela est sans compter les lumières bleues et autres saloperies…
    Merci pour cet article Johanne 😉 🥓 (bacon)

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